La « pédagogie adaptée » est un terme valise qui peut être brandi à des fins « commerciales » tout comme mentionner Montessori ou autres. Cela demande des précisions… C’est bien le but de cette page.
Pédagogie adaptée
Nous avons à notre disposition une foule de dispositifs qui permettent de soutenir les élèves. Tous les dispositifs ne fonctionneront pas avec tous les enfants. C’est donc dans la réflexion sur la pertinence que se portera notre attention.
Plutôt qu’un courant, une série de balises et d’axes clairs permettront d’organiser les stratégies. Nous n’avons pas la prétention d’être infaillibles et nous commettrons des faux pas. L’important est de pouvoir les analyser et en tirer les enseignements pour en faire quelque chose. Il en va de même pour les enfants. Nous avons tous droit à l’erreur : l’important est d’essayer.
Nos choix se fondent avant tout sur la responsabilisation. Tout ce qui va permettre de sensibiliser l’enfant sur son implication dans son propre projet est primordial. Pour cela, il doit pouvoir se situer face aux objectifs. Nous le conscientiserons sur son évaluation. L’évaluation jalonnera son parcours. Si elle se fait en terme d’évolution, il pourra mesurer ses progrès et en tirera une motivation.
Les temps pédagogiques sont découpés en plusieurs phases qui ont chacune leurs fonctions. Il y a des phases collectives (qui se réduisent à l’essentiel), des phases en petits groupes et des phases individuelles.
Les phases collectives sont celles où l’attention est la plus difficile à capter. Cette simultanéité est presque illogique dans un groupe de personnes toutes différentes. Elle a toutefois sa place pour certaines actions où tout le monde doit entendre la même chose en même temps.
La phase en petit groupe permet de capter l’attention et de dispenser un apprentissage à travers un contact privilégié et plus personnalisé.
Les phases individuelles permettent de s’exercer, s’entrainer, chacun à son rythme, au moment opportun et dans les conditions choisies (lieux différents dans la classe).
Lorsque l’enfant rencontre des difficultés, il peut activer plusieurs aides. La première est d’abord lui-même et sa réflexion. Il dispose aussi de matériel et de référentiels construits. Il peut faire appel à un tuteur (un camarade de classe identifié) ainsi qu’à son enseignant. L’apprentissage de la gestion de la difficulté et de l’utilisation des outils pour y remédier est un élément primordial dans son émancipation.
L’évaluation apparaitra au moment ou l’enfant se sent prêt.
Nous sommes actuellement en réflexion sur ce sujet et sur la manière de communiquer avec les parents.
Cette organisation pédagogique se développe de plus en plus dans les classes. Elle est présente à des degrés variables encore mais s’implante sérieusement. Toute l’équipe est en réflexion sur le sujet. Cela demande énormément de préparation et d’adaptations mais les résultats parlent d’eux-mêmes tant en motivation des enfants que des enseignants.